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Articles Réparation de PCB

Condensateurs électrolytiques : le maillon faible de l’électronique

Dans la plupart des appareils, anciens comme récents, les condensateurs électrolytiques sont les composants les plus sujets aux pannes. Leur électrolyte liquide sèche ou fuit avec le temps ; la capacité chute, l’ESR (résistance série équivalente) grimpe, et toute l’alimentation bascule dans l’instabilité.

Pourquoi se dégradent-ils ?

  1. Séchage de l’électrolyte
    La vapeur d’eau qui s’échappe lentement à travers le joint en caoutchouc réduit la surface effective des plaques.
  2. Fuite
    Sous l’effet de la chaleur ou d’un survoltage, l’électrolyte peut percer le boîtier ; il devient alors acide et attaquant pour le cuivre.
  3. Température
    Chaque hausse de 10 °C divise en gros la durée de vie par deux : un condensateur donné pour 2 000 h à 105 °C résistera plus de 8 000 h à 85 °C, mais à peine un an dans un bloc d’alimentation confiné et mal ventilé.

Effets domino typiques

  • Corrosion des pistes : la fuite ronge les pastilles, rompt les liaisons et provoque parfois des courts-circuits.
  • Surtension transitoire : la capacité d’entrée d’un convertisseur diminuant, les MOSFET ou le contrôleur SMPS encaissent des pics et lâchent.
  • Composants aval grillés : lorsque l’alimentation n’est plus filtrée, la ripple haute fréquence se propage jusqu’aux circuits logiques ou analogiques sensibles.

Dépannage : comment les détecter ?

  • Inspection visuelle : boîtier bombé, dépôt brun ou odeur âcre ; utile, mais pas suffisant.
  • Mesure de capacité et d’ESR :
    • à 100 kHz pour coller aux datasheets ;
    • un simple testeur ESR bas coût, même à 100 Hz, permet déjà d’écarter 90 % des cas défaillants.
  • Comparaison avec un exemplaire sain : la capacité peut encore être dans la tolérance alors que l’ESR a quadruplé ; c’est ce dernier qui allume les pannes inter­mittentes.

Prévention : le remplacement préventif

  • Calendrier : sur une carte exposée à 40 °C de moyenne, envisager un échange tous les 5 – 7 ans.
  • Qualité : privilégier des séries 105 °C « low-ESR » de fabricants réputés (Panasonic, Nichicon, Rubycon…).
  • Montage : vérifier la polarité, respecter la tension de service, éviter tout point chaud à proximité immédiate (radiateur, régulateur).

En bref

Un électrolytique fatigué ne se repère pas toujours à l’œil nu, mais ses effets peuvent détruire toute une chaîne d’alimentation. Ajouter une mesure systématique de l’ESR et planifier un remplacement préventif sont les deux meilleures garanties pour prolonger la vie d’un équipement — et éviter bien des pannes coûteuses.

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Articles Clonage de PCB

La seconde vie des cartes électroniques : une réponse concrète à l’obsolescence programmée ?

L’obsolescence programmée est aujourd’hui un sujet bien connu. Que ce soit dans l’électroménager, l’informatique ou l’électronique industrielle, beaucoup d’équipements semblent conçus pour ne pas durer. Une fois la garantie dépassée, les pannes apparaissent et les pièces détachées disparaissent.

Mais que faire lorsqu’un appareil fonctionne encore très bien à part une carte électronique défectueuse ou obsolète ? Faut-il tout jeter ?
Chez CITY Électronique, nous pensons que non.

Réparer, c’est prolonger la durée de vie de l’équipement

Une carte en panne ne signifie pas que tout l’appareil est bon pour la casse. Très souvent, il s’agit simplement d’un maillon défaillant dans un système par ailleurs parfaitement fonctionnel.

Chaque semaine, nous réparons des cartes issues de climatiseurs, de pompes à chaleur, d’automates industriels, de systèmes embarqués ou d’équipements spécifiques. En intervenant sur la carte uniquement, nous évitons un remplacement complet – souvent coûteux, long et inutile.

Cloner, c’est contourner l’obsolescence

Parfois, la réparation n’est pas envisageable : les composants ne sont plus disponibles, les schémas sont introuvables, ou les dommages sont trop importants.

Dans ces cas-là, nous proposons le clonage de carte : une reproduction fidèle de la carte d’origine, sans dépendre des informations du fabricant. Cela permet de faire revivre des équipements pour lesquels plus aucune pièce détachée n’existe, tout en maintenant la compatibilité et la performance.

Réparer ou cloner, un impact environnemental direct

Chaque carte que nous sauvons, c’est :

  • Moins de déchets électroniques,
  • Moins de matériaux rares extraits,
  • Moins d’importation d’équipements neufs à forte empreinte carbone.

À l’échelle d’un parc de machines, les bénéfices environnementaux deviennent rapidement significatifs.

Une approche durable, éthique… et rentable

Refuser l’obsolescence, ce n’est pas juste une question de principe. C’est aussi un choix rationnel :

  • Vous évitez des investissements lourds,
  • Vous gardez la main sur vos équipements,
  • Vous réduisez l’impact environnemental de votre activité.

Chez CITY Électronique, nous sommes convaincus que la durabilité est une responsabilité, pas une contrainte.

Et vous ?

Avez-vous déjà été bloqué par une carte défectueuse devenue introuvable ?
Avez-vous envisagé la réparation ou le clonage avant d’engager un remplacement complet ?

Partagez vos expériences et vos retours en commentaire – nous serons ravis d’échanger avec vous.

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Articles Réparation de PCB

Comment diagnostiquer des relais défectueux

1. Comprendre les mécanismes de vieillissement

Les relais s’usent principalement à cause de quatre facteurs :

  • Nombre de commutations : chaque ouverture/fermeture érode légèrement les pastilles métalliques. Après le nombre de cycles spécifié par le constructeur, le contact devient incertain.
  • Type de charge : les charges inductives (moteurs, solénoïdes, transformateurs)  génèrent de forts arcs à la coupure. Les charges purement résistives sollicitent moins les contacts.
  • Courant de charge : plus il est élevé, plus l’arc est intense et l’érosion rapide.
  • Température ambiante : la chaleur accélère l’oxydation des contacts et affaiblit le ressort de rappel, diminuant la fiabilité.

2. Inspection visuelle (quand c’est possible)

Relais à capot transparent

  • Recherchez zones noircies, cratères ou pointes métalliques : indices d’arcs répétés.
  • Vérifiez que l’ancre mobile se déplace librement sans déformation ni blocage.

Relais à capot opaque

  • Détectez odeur de brûlé, traces de surchauffe ou plastique déformé.
  • Si rien n’est visible, passez directement aux tests électriques.

3. Tests électriques : la méthode fiable

  • Mesure de la résistance de bobine
  • Test d’actionnement nominal
  • Essai sous courant maximal (indispensable)
  • Mesure de la chute de tension / micro-ohmmètre
  • Analyse à l’oscilloscope (option avancée)

Astuce : un simple test de continuité au multimètre n’est pas suffisant ; à quelques milliampères, même des contacts très carbonisés semblent parfois corrects.

4. Procédure pas-à-pas

  1. Coupez l’alimentation et identifiez le relais suspect.
  2. Mesurez la résistance de la bobine. Résistance infinie = relais HS.
  3. Alimentez la bobine et observez le déplacement mécanique.
  4. Testez le relais sous la charge nominale pendant plusieurs cycles.
  5. Surveillez la température et la chute de tension des contacts.
  6. Remplacez le relais si l’un de ces tests échoue.

5. Bonnes pratiques de prévention

  • Ajoutez snubbers RC (amortisseur), varistances ou diodes de roue libre pour limiter les surtensions des charges inductives.
  • Surdimensionnez légèrement le relais par rapport au courant réel.
  • Programmez un remplacement préventif avant la fin de vie théorique (nombre de cycles).
  • Comptez les commutations via un microcontrôleur et déclenchez la maintenance au moment opportun.

6. Conclusion

Diagnostiquer un relais va bien au-delà d’un simple bip de continuité : il faut recréer les conditions réelles de fonctionnement. La plupart des pannes proviennent de contacts brûlés par des charges inductives ou d’un dépassement du nombre de cycles prévu. En combinant inspection visuelle, tests sous courant nominal et maintenance planifiée, vous éliminerez efficacement ces défaillances et éviterez des arrêts coûteux.

Un souci sur vos circuits ? Notre équipe diagnostique et répare vos PCB pour remettre vos équipements en service au plus vite.

Contactez-nous au 05 54 54 77 49 ou contact@city-electronique.fr

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Électronique marine : quand le circuit imprimé devient le cœur de votre bateau

À bord des unités les plus racées, il y a désormais plus de semi-conducteurs que de voiles. Gestion moteur, navigation, sécurité, confort : tout transite par une ou plusieurs cartes électroniques. Qu’une carte rende l’âme et la sortie du week-end peut virer au casse-tête logistique. La bonne nouvelle ? Une réparation ciblée suffit souvent à relancer la machine.

1. Les cartes indispensables

  • ECU moteur in-bord / hors-bord : pilote l’injection, l’allumage et les dispositifs antipollution.
  • Gestion charge / batteries : équilibre les bancs AGM ou Li-ion et évite la décharge profonde.
  • Pilote automatique & navigation : croise GPS, gyrocompas et anémomètre pour tenir le cap.
  • Tableau de commande électrique : orchestre pompes de cale, feux de navigation, guindeau.
  • Contrôle climatisation & dessalinisateur : assure le confort sur les longues traversées.

2. Premiers signaux d’alarme

  • Alertes NMEA 2000 à répétition ou messages « lost communication » sur le bus CAN.
  • Démarrage moteur capricieux, régime instable ou surconsommation.
  • Arrêts soudains du pilote : le bateau lofe sans prévenir.
  • Pompe de cale muette malgré flotteur engagé : danger d’infiltration.
  • Odeur d’ozone ou point chaud sur le tableau électrique.

En mer, la redondance est un luxe : traquer la panne dès le premier symptôme évite l’appel au largue.

3. Trois ennemis du milieu salin

  1. Brume salée et forte hygrométrie : corrosion sous les boîtiers BGA, vert-de-gris sur connecteurs.
  2. Vibrations et chocs (mer formée, hauts régimes) : micro-fissures de soudure, décollage des CMS.
  3. Surtensions alternateur ou solaire : régulateurs et MOSFET en court-circuit, pistes brûlées.

4. Réparer ou remplacer ?

  • Carte neuve constructeur : 800 € à 1 500 €*, délai 3 à 8 semaines (souvent en import) et disponibilité aléatoire sur les modèles anciens.
  • Réparation ciblée : 300 € à 550 €, retour à flot en 4 à 8 jours ouvrés avec des composants équivalents.

*Pour un ECU ou un tableau 12 V : chiffres indicatifs, transport non compris.

5. Prolonger la vie de vos cartes

  • Glisser un déshumidificateur dans la cale technique.
  • Monter les cartes sur silent-blocs et serrer les borniers au couple.
  • Intercaler un surge-guard 24 V entre alternateur et bus DC.
  • Rincer les connecteurs à l’eau douce (spray contact bienvenu) après chaque sortie.
  • Mettre les firmwares à jour avant la saison et enregistrer les données CAN pour tracer la moindre anomalie.

En conclusion

À l’ère du yachting connecté, la carte électronique est le cerveau numérique du bateau. La remplacer systématiquement ? Coûteux, long, et peu durable. Une réparation ciblée, certifiée et tropicalisée remet votre navire à flot en quelques jours et allège la facture comme l’empreinte carbone.

Un doute ? Un clignotement suspect ? City-Électronique transforme vos pannes marines en simple brise, pas en tempête financière !

Contactez-nous au 05 54 54 77 49 ou à contact@city-electronique.fr

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Pompes à chaleur : pourquoi la carte électronique est devenue la pièce maîtresse.

En France, près de 6 millions de pompes à chaleur sont déjà en service — soit un logement sur cinq. Rien qu’en 2023, quelque 1,2 million d’unités supplémentaires ont été installées : quatre nouvelles PAC chaque minute ! Si leur mécanique reste robuste, leur fiabilité dépend désormais d’une unique carte électronique : elle pilote le compresseur, orchestre la régulation, gère la sécurité antigivre et assure la connectivité. Lorsqu’elle flanche, on pense souvent à remplacer tout le module, alors qu’une réparation ciblée coûte 40 à 60 % de moins et réduit l’immobilisation de plusieurs semaines à quelques jours.

1. Repérer les signes d’une carte en souffrance

  • Codes d’erreur récurrents (E6, H3…) ou voyants qui clignotent sans raison.
  • Démarrage impossible : le compresseur ne s’enclenche plus, ou ne s’arrête jamais.
  • Température instable : eau trop froide ou trop chaude malgré les consignes.
  • Odeur de brûlé ou étincelle dans le coffret : relais, varistance ou MOSFET hors service.

2. Les causes techniques les plus courantes

  • Surtension / micro-coupures réseau : provoque des composants de puissance grillés et des pistes carbonisées
  • Condensateurs fatigués : engendre des démarrages aléatoires et des réinitialisations intempestives
  • Sondes de température ou débitmètre HS : cause une régulation instable et des cycles courts
  • Filtre hydraulique encrassé : déclenche une sécurité haute pression entraînant l’arrêt du système

3. Réparer ou remplacer ? Le calcul est vite fait

  • Carte neuve constructeur : Budget moyen entre 600 € et 1 200 € Délai de 2 à 6 semaines, souvent allongé en raison de ruptures – Empreinte carbone élevée
  • Réparation de la carte existante : Budget moyen entre 240 € et 450 € Délai de 5 à 10 jours ouvrés – Empreinte carbone faible

À retenir : même avec l’expédition aller-retour, la réparation ciblée reste la plus économique.

4. Le processus de réparation chez City-Électronique

  • Diagnostic express sous 48 h
  • Inspection approfondie et tests des composants
  • Rapport détaillé et devis ferme avant toute intervention
  • Réparation chirurgicale : remplacement des composants défectueux, reprise des pistes brûlées, nettoyage complet.

5. Nos atouts pour les professionnels

  • Traçabilité : photos avant-après et rapport prêt à joindre à vos dossiers SAV.

6. … Et pour les particuliers

  • Assistance téléphonique pas-à-pas.
  • Envoi retour suivi.

7. Bonnes pratiques pour prolonger la vie de votre PAC

  1. Protégez l’alimentation : un onduleur ou au minimum un parasurtenseur évite bien des dégâts.
  2. Nettoyez le filtre hydraulique tous les 6 mois (5 min de purge).
  3. Consultez les codes d’erreur : n’effacez pas aveuglément l’historique, il guide le diagnosticien.
  4. Planifiez un entretien annuel : mesure des tensions, contrôle thermographique, mise à jour firmware.

Conclusion

Qu’il s’agisse d’un pavillon individuel ou d’un parc locatif, la carte électronique est le cerveau de votre pompe à chaleur. Plutôt que la condamner au moindre symptôme, la réparation ciblée s’impose : économique, rapide et écoresponsable.

Un doute ? Contactez City-Électronique — nous transformons vos pannes en économies.

contact@city-electronique.fr – 05 54 54 77 49